LE TRIANGLE DES BERMUDES DE L’ORIENT

Le triangle des Bermudes, dans l’océan Atlantique, est célèbre pour les disparitions mystérieuses qui ont eu lieu dans cette zone.

Il existe également un « Triangle des Bermudes » dans la province de Jiangxi, en Chine, qui est l’une des dix principales zones interdites aux touristes en raison de la fréquence des disparitions de navires.

Le “Triangle des Bermudes de l’Orient” est situé à l’embouchure qui relie le fleuve Yangtsé au lac Poyang, le plus grand lac d’eau douce de Chine. Les eaux du “triangle des Bermudes de l’Orient” ont une longueur d’environ 27 kilomètres du nord au sud et une largeur moyenne de près de 8,9 kilomètres. Sur la rive orientale de la zone se trouve le temple “Lao Ye”, ou “temple du vieux Maître”, dont les environs portent également le nom.

Il existe de nombreuses rumeurs de naufrages dans les eaux du temple Lao Ye, le plus notable étant le naufrage du Kobe Maru en 1945. C’était un jour de brise, le 16 avril 1945, juste avant la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Le navire de transport japonais Kobe Maru était chargé de plus de 200 soldats et d’une grande quantité d’antiquités, de peintures et de bijoux en route pour le lac Poyang.

Lorsque le navire traversait les eaux du temple Lao Ye, une énorme vague s’est soudainement levée au cœur du lac. À ce moment-là, le navire japonais s’est brisé et a coulé de manière inexpliquée, disparaissant rapidement de la surface. En apprenant la nouvelle, la force navale japonaise de Jiujiang a immédiatement formé une équipe de plongeurs qualifiés pour enquêter.

Le chef d’équipe, un colonel japonais avec ses sept plongeurs, n’ont pas donné de nouvelles pendant un long moment après avoir plongé dans le lac. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que le colonel est revenu tout seul. Il était pâle et hébété. Quelque soit ce que les gens lui demandaient, il ne disait rien.

Durant l’été 1946, le Dr Edward Bolton, un célèbre expert américain en plongée et en sauvetage, a été invité par le gouvernement chinois à chercher l’épave du Kobe Maru dans les eaux du temple Lao Ye. Plusieurs mois après, il n’avait toujours rien trouvé et certains membres de son équipe avaient disparu pendant la plongée.

40 ans plus tard, les mémoires de Bolton ont été publiées dans le Journal des Nations Unies sur l’environnement (United Nation Environment News), avec une partie révélant pour la première fois la vérité sur la recherche du navire japonais.

Ce jour-là, ils avaient fait des recherches sous l’eau sur une zone d’environ un kilomètre carré. Soudain, une lumière blanche et aveuglante s’est projetée sur eux, le lac a commencé à trembler violemment et un bruit assourdissant a retentit. Avant qu’Edward n’ait pu comprendre ce qui se passait, il a été aspiré dans un tourbillon et entraîné par une force qui l’a immédiatement fait perdre conscience. Un instant plus tard, Edward a reçu un violent coup dans le bas du dos qui lui a fait reprendre conscience. Un long récif se trouvait juste à côté de lui. Il a saisi l’occasion de s’y accrocher avec force pour ne pas se laisser emporter. À ce moment-là, Edward a vu une longue lumière blanche tournoyer au fond du lac, et plusieurs de ses collègues qui ont plongé avec lui ont été emportés par la lumière blanche et ont disparu dans le tourbillon.

Dans les années 1980, la marine communiste chinoise a envoyé une équipe de plongeurs pour une expédition scientifique dans la région du temple Lao Ye, mais ils n’ont rien trouvé concernant les navires disparus. Le lieutenant de la marine qui dirigeait l’équipe, Shen Dahai, a décidé de se remettre dans l’eau tout seul avant le jour du départ pour une dernière tentative. Il n’est jamais revenu.

Selon les documents liés à ce problème, même les personnes âgées ayant près de 50 ans d’expérience dans la navigation ne sont pas confiantes au sujet des eaux du temple Lao Ye, où les tempêtes vont et viennent en un clin d’oeil, le plus souvent pendant une dizaine de minutes, avant de revenir rapidement au calme.

Depuis des siècles, les gens viennent vénérer le temple Lao Ye en espérant que les divinités les protégeront des eaux voisines. Cette coutume est toujours d’actualité.

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