Soie chinoise dans l’Empire romain

Durant la période de l’Empire Romain, L’une des tendances pour les nobles était de porter des vêtements fabriqués en soie de Chine.

Une fois, lors d’un spectacle qui avait lieu dans un théâtre à Rome, de manière inattendue, Jules César a été aperçu au théâtre vêtu d’une robe en soie de Chine. La brillance de cette robe aux couleurs éclatantes a laissé tout le public sidéré.

La soie est rapidement devenue un bien luxueux prisé par la noblesse romaine.

Le nombre conséquent d’importation de la soie de Chine provoque pour l’Empire Romain un déséquilibre croissant de la balance commerciale.

L’Empire Romain n’avait d’autre choix que d’établir un décret, interdisant la population de porter de la soie bien qu’il était déjà assez difficile de contrôler cette tendance.

C’est aux 3e-4e siècles que la soie tissée est devenue l’unique tendance vestimentaire approuvée par les romains.

Les régimes successifs de chaque dynastie chinoise ont interdit fermement la fuite de ces informations confidentielles vers les pays étrangers.

Le premier rapport sur la fuite d’informations concernant les vers à soie viendrait d’un moine bouddhiste Xuan Zang, pendant la dynastie Tang.

Dans son œuvre « Voyage en Occident à l’époque des Grands Tang ’’, Xuan Zang a ainsi rapporté une telle histoire:

Le roi de Qu Sa Dan Na a eu une idée, celle de réclamer la paix avec l’état de Dong par un lien du mariage. Alors la princesse a caché des mûriers et vers à soie dans son chapeau et s’est donc mariée dans l’état de Qu Sa Dan Na. Et c’est ainsi que l’essentiel de la technique de production de la soie s’est propagée.

Au 13e siècle, la technique de tissage de la soie a commencé à se développer et mûrir en Italie.

Petit à petit, l’Italie devint le centre de l’industrie de la soie.
Cependant, le fait que la soie de Chine ait autrefois bouleversé l’Empire Romain, reste toujours dans la mémoire des gens, jusqu’à nos jours.

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