Série Spéciale Épisode 8 : Infiltrant l’Ouest 2/4 | Comment le spectre du communisme dirige le monde

15/11/2020

En profitant de la crise de l’année 1933, le spectre du communisme a orienté les États-Unis sur une trajectoire de taxation élevée, d’une démultiplication des rôles de l’État, et d’un interventionnisme économique.

Table des matières

  1. Du New Deal au progressisme
  2. La révolution culturelle à l’Ouest
  3. Les mouvements contre la guerre et pour les droits civiques
  4. Du New Deal au progressisme
    Le jeudi 24 octobre 1929, la bourse de New-York s’effondre. La crise s’étend du secteur financier à l’ensemble de l’économie, n’épargnant aucun des grands pays développés de l’Ouest. Le chômage atteint plus d’un quart de la population et le nombre total de demandeurs d’emploi dépasse les 30 millions. En dehors de l’Union soviétique, la production industrielle des plus grands pays chute d’environ 27%.

Au début de l’année 1933, 100 jours après l’inauguration de Roosevelt, de nombreuses lois ont été passées qui s’attachent à résoudre la crise. Ces politiques accélèrent l’intervention de l’État dans l’économie et mettent en place des réformes majeures : le Congrès vote l’Emergency Banking Act, l’Agricultural Adjustment Act, le National Recovery Act, et le Social Security Act. Bien que le New Deal de Roosevelt ait pris fin essentiellement avec l’entrée en guerre des États-Unis, beaucoup de ces institutions et organisations créées à cette époque continuent de modeler la société américaine actuelle.

Roosevelt publia plus de décrets que le nombre total de décrets publiés par les autres présidents au cours du même siècle. Pour autant, le chômage américain aux États-Unis ne parvint à passer sous la barre des deux chiffres qu’au moment de l’entrée en guerre du pays. Les vrais effets du New Deal ont été de lancer le gouvernement américain sur une trajectoire de taxation élevée, d’une démultiplication des rôles de l’État, et d’un interventionnisme économique.

Dans son livre publié en 2017 Le Grand Mensonge : la vérité sur les racines nazies de la gauche américaine, le conservateur Dinesh D’Souza affirme que le National Recovery Act, qui représente le cœur du New Deal, ne signifie rien d’autre que la fin du libre-échange aux États-Unis.

Selon La Folie de FDR, publié en 2003 par l’historien Jim Powell, le New Deal a prolongé la Grande Crise plutôt qu’il n’y a mis fin : la 4 et les lois sur le travail ont aggravé le chômage, alors même que les taxes sur les entreprises nuisaient aux entreprises en bonne santé.

L’économiste et lauréat du Prix Nobel d’Économie Milton Friedman a complimenté le travail de Powell : « Comme Powell le démontre sans l’ombre d’un doute, le New Deal a gêné la reprise de l’économie prise dans une spirale de contraction, l’a prolongée et a aggravé le chômage ; et il a en même temps préparé le terrain à plus d’interventionnisme intrusif et dépensier de la part des gouvernements. »

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